Ah y est c'est la rentrée aussi pour les magazines, notamment Psychologies que j'ai téléchargé sur l'Ipad... Le numéro ne propose pas de dossiers extraordinaires, mais deux dossiers m'ont intéressée : - 5 règles monastiques à mettre en place dans sa vie quotidienne (silence-méditation/prière-hospitalité- stabilité-humilité) - et un test portant sur : quelles relations inconscientes entretenez-vous avec votre employeur ? D'après le test on rejoue des scénarios de l'enfance dans la relation à l'employeur et il semblerait que ce dernier ne puisse incarner que 3 types de figures ( la mère, le père, la fratrie ) ... J'ai fait le test et le résultat n'est pas inintéressant. Alors si ça vous tente ....
Dans la foulée de Mat Hild et de son essai sur les caractères de Facebook, on peut s’interroger sur l’usage et le mésusage du bouton « like » sur le même réseau social.
En règle générale, le bouton est utilisé pour approuver un contenu, marquer de l’empathie pour celui qui publie un statut, apporter un encouragement, un soutien .
Ce bouton en forme de pouce sert à créer des alliances de premier niveau, le stade supérieur consistant en un partage de la publication sur son propre mur, acte qui, bien entendu, engage et implique davantage.
Le bouton « like » est un moyen efficace et rapide d’entrer en contact et d’interagir. C’est un coucou, mais c’est avant tout un signe de reconnaissance. Je te « like », je reconnais ton existence, je te confère une existence sur le réseau.
Il existe aussi une utilisation inappropriée du petit bouton. Vous annoncez que vous venez de ratatiner votre voiture contre un platane. Sous votre statut, apparaît le bouton en forme de pouce qui, sur le coup, vous agace terriblement.
Pas de parano, l’auteur du « like » veut sans doute vous dire maladroitement, certes, qu’il est là et vous soutient moralement.
Le pire, c’est de ne pas avoir de « like »du tout. L’absence de « like » peut être vécue comme un rejet , note Kit Yarrow, psychologue américaine. Ce sentiment de rejet peut entraîner un vécu dépressif.
Toutefois, pour Jonathan Cook, psychologue social à l’université de Colombia, le réseautage social ne crée pas de nouveaux problèmes. Les gens peuvent d’une part, utiliser Facebook pour établir des relations saines et positives.D’autre part, dans certains cas, Facebook va simplement rendre publics des problèmes jusque là passés inaperçus.
Facebook agit alors comme un miroir qui « reflète et amplifie des prédispositions »
Ainsi, si dans votre entourage « amical » ou familial des personnes vous refusent leur reconnaissance, il est probable qu’elles se garderont de "liker" votre statut, et encore moins de partager vos publications.
Dans ce cas, ce n’est pas Facebook qui est en cause, mais c’est la relation elle-même qui est à re-considérer IRL ( in real life) !
Ah y est ! Le numéro d’été de Psychologies magazine (juillet - août) est arrivé en kiosques.
J’ai acheté les derniers numéros sur Ipad, et suis revenue à la version papier. En effet, j’aime lire mon mensuel préféré dans les transports et sortir son Ipad ne se fait pas encore trop. Ca peut faire frimeur et on risque surtout de passer un mauvais quart d’heure, voire de se faire zigouiller.
C’ est en tous cas ce que précisent les petites affiches placardées dans les bus et, ce , en plusieurs langues, à propos de l'utlisation ostensible de smartphones
Donc, en dehors du fait que personne ne s’est jamais braquer pour obtenir la version papier de Psychologies magazine, le second avantage sur la version électronique, c’est que vous avez en cadeau un petit livre. Ou plutôt, 3, au choix (il faut fouiner dans les rayons pour trouver celui que vous voulez ):
Humour : 30 dessins pour rire de la Psy
Sexualité : 30 idées reçues remises en questions
Best-seller : Frédéric Lenoir extrait de " Petit traité de vie intérieure "
Le sommaire propose, entre autres, un article sur le Surmoi, un autre sur les gens qui n’aiment pas leur prénom. Enfin, un troisième sur une expérience chamanique au Pérou m’a paru intéressant.
Le principal dossier est couple : Aimer et rester soi.
Va falloir lire lentement puisque en août presque aucun magazine ne paraît …juste au moment où on aurait le temps de les lire en détail. Le monde est mal fait.
Heureusement le supplément 30 dessins " pour rire de la Psy " apporte la perspective de quelques éclats de rire !
On connaissait l’homophobie, il y a maintenant la nomophobie, diagnostiquée en 2008 par les anglais : il s’agit de la peur de perdre son téléphone portable ou d’en être privé. ( le mot vient de l’expression anglaise no mobile phobia)
Là, on n’est plus dans le doudou, on a franchi un cap dangereux pour plonger dans la franche phobie.
Les signes indicateurs que vous avez sombré dans le truc :
- incapacité d’éteindre son téléphone
- vérification compulsive de ses messages, mails, etc…
- vérification compulsive du niveau de la batterie
- aller aux toilettes avec son téléphone
Toujours selon les chercheurs anglais 66% de la population en serait atteinte ( la moyenne de vérification de son téléphone serait de…34 fois par jour par personne ), ce qui fait beaucoup de phobiques quand même !
L’étude ne dit pas comment guérir de cette nouvelle phobie ?
J'ai lu dans le bouquin de Tal Ben- Shahar évoqué précédemment que " les employés distraits par les appels téléphoniques, les emails, et les SMS, subissent une baisse de QI supérieure à celle constatée chez un consommateur de marijuana » ( d'après une étude commandée par Hewlett- Packard)
Ça fait froid dans le dos.
Surtout si je pense au nombre de fois dans la journée où je suis obligée d'arrêter de taper un rapport pour répondre au téléphone, sans compter mon iPhone qui fait BIP pour annoncer un nouvel email, l'arrivée d'un prochain rendez-vous, ou encore la mise à jour de mon antivirus ou d’une APP .
Je préfère ignorer dans quel état est mon QI.
Celui d'un moustique, si ça se trouve !
Heureusement qu'en plus, je ne consomme pas de marijuana.
Allez, Je coupe la radio, le téléphone, et Internet pendant une petite heure et je vais faire un tour.
Et vous, vous faites quoi pour votre QI ?
Une étude récente a montré que 91% des personnes gardent leur smartmarphone sur eux …24h/24 sur eux (source E-marketer mi-novembre 2011). Autant dire que les gens dorment avec.
En fait l’étude affine les résultats : au lit 61% des possesseurs d’Iphone dorment avec la petite machine contre seulement 51% pour les autres types de Smartphones,
Ca veut dire que l’iphone est plus addictif que les autres téléphones intelligents
Pour les vraiments addicts, un coussin-oreiller Iphone vient de sortir (19,90€ ) qu’on peut acquérir à La Chaise Longue par exemple….non, non, je vais pas l’acheter….Enfin, je crois pas. Ce ne serait pas raisonnable.
Les gens sont fous…
Remarquez, moi je dis ça, mais je fais partie des 61% cités plus haut.
Je l’avoue.
C’est dingue ce qu’on peut faire avec un iphone au lit :
J’utilise cette app depuis pas mal de temps et c’est absolument génial. Je suis d’ailleurs passée de la version gratuite à la payante (2,39€) : on peut choisir parmi des dizaines de fonds sonores (46), mer, pluie, orage, musique douce, bruit du train, feu de camp, chant de moines etc…et on peut mixer sa bande son personnalisée avec en plus des sons binauraux qui peuvent vous mener avec l’aide des ondes bêta de la phase de concentration ( méditation) à des phases de pré endormissements ( beta de 8Hz à 20Hz à doser)
Bref cette appli est top de chez top, et je dors souvent avec le bruit de la pluie, qui me rassure, allez savoir pourquoi ? .
Quand je suis vraiment stressée j’ajoute le vent et, dans les cas désespérés, le bruit de l’orage.
Ensuite je branche mon ventilo sur la table de nuit et je m’emmitoufle dans ma couette.
J’imagine alors que je suis dans une grotte battue par les vents, mais bien protégée…
Oui, bon…
chacun son truc, Non ?