Le blog de joyeusement-votre

Un havre de paix sur la route des vins...

Un peu à la sortie de Ribeauvillé, nous nous sommes aventurées un peu au hasard sur le sentier Maria RAYDT, qui mène aux trois châteaux et surtout au paisible monastère de la vierge de Dusenbach. 

Après une montée un peu abrupte pour mes jambes de citadine non entraînée, le sentier serpente à travers la foret pendant une demie - heure. Puis sur la gauche, surgit le monastère de Dusenbach.

Nous y avons passé un moment privilégié, dans le calme et la sérénité, loin de la cohue des touristes qui font la route du vin. Le sentier est aussi chemin de croix, et aboutit à un christ en croix dominant une terrasse où les pèlerins peuvent prendre quelque repos et méditer avant de reprendre le chemin pour retrouver, en fin de journée, l'animation de la ville

Au retour, crochet par le mont Saint Odile, qui, avec ses hordes de pèlerins, fait encore davantage regretter le calme et la solitude du monastère de Dusenbach …   Mais la statue de Saint Odile dominant la vallée est bien belle tout de même...   

La journée d’hier a été consacrée à focaliser l' attention sur les couleurs

Bilan en fin de journée : je suis beaucoup plus détendue que d’habitude, surtout si je tiens compte du niveau de stress auquel j’ai été confrontée au boulot (mettons 8 sur une échelle de 10).

Ce matin, il m’a semblé que l’effort que j’avais à produire pour « voir » les couleurs était bien moindre que la veille. Les couleurs semblaient apparaître d’elles-mêmes. De surcroît je me sentais calme et d’humeur rieuse.

Ce qui tombe bien , bien car j’anime cette après-midi  un club de rire ( je consacrerai plus tard un billet à cette saine activité qu’est le rire ).

En attendant j’ai décidé de continuer à « voir » les couleurs en ajoutant un second élément : je vais écouter les sons, prendre conscience de ce que j’entends.

Tout comme nous passons sans remarquer les couleurs vives ou pastelles qui nous entourent, nous baignons dans un environnement sonore dont nous faisons ( moi en tous cas)  le plus souvent abstraction.

Nous ne remarquons pas ce que nos oreilles perçoivent, ou, pire, nous focalisons notre attention auditive sur, par exemple, des infos à la radio qui annoncent rarement des lendemains radieux…

Ce matin j’ai cherché en vain quelque nouvelle positive au flash de 7 heures et, n’en trouvant décidément point , j’ai décidé :

1-     que j’étais suffisamment informée pour la journée

2-     que je me donnerai à entendre des musiques agréables, que j’aime, histoire de voir de quelle couleur mon esprit va se teinter

En bref, je vais tenter de prendre conscience de la bande-son et  qui plus est, d’ y ajouter une touche personnelle.

Après tout, ne peut-on concevoir sa vie comme une œuvre cinématographique dont nous sommes le réalisateur ? ( Oui, bon, en parlant de son, on me sonne les cloches, là-haut, Ok, ok…co-réalisateur   ! )