Ce long week end du 11 novembre m'a permis, en autres réjouissances, de visionner deux films recemment sortis : Quai d'Orsay de Bertand Tavernier ( no comment) et Violette, réalisé par Martin provost. Je choisis sans hésiter de consacrer ce billet à Viloette. Magnifique portrait d"une femme à fleur de peau, écrivaine révélée par Simone de Beauvoir ( génialement incarnée par sandrine Kiberlain). Le film retrace la génèse de l'oeuvre de Leduc, qui a accouché dans la souffrance de La Batarde, "coachée" comme on ne le disait pas encore à l'époque, par Simone de Beauvoir. C'est aussi et surtout l'histoire de l'amour fous que Viloette vouait à la compagne de Sartre.
Il s'agit d'un film long, presque 3 heures, qui prend le temps, sans jamais nous ennuyer.
On se souviendra de séraphine, un autre magnifique portrait d'artiste réalisé par Martin provost. Violette est à la hauteur de Séraphine, une femme qui crie à travers son art sa douleur d'exister, mais pour qui, comme le dit Beauvoir dans l'interview qu'elle consacre à Leduc à la fin du film, la litterature est salut.